S’endormir sur ses lauriers

Je cite un dictionnaire en ligne :

Le laurier est un arbuste aromatique de la région méditerranéenne.
Si ses feuilles servent à parfumer des plats, ses rameaux servaient à tresser des couronnes destinées aux poètes, aux héros et aux vainqueurs.
Cela vient du fait que, dans la Grèce antique, cet arbuste était dédié à Apollon. Il représentait l’immortalité acquise par la victoire, mais aussi les qualités nécessaires à cette victoire : la sagesse et l’héroïsme.

S’endormir ou se reposer sur ses lauriers, c’est donc, au figuré, se contenter de ses premiers succès (et de la couronne de lauriers qui va implicitement avec) et arrêter là les efforts pour essayer d’en glaner de nouveaux.

Je ne suis ni poète, ni héros, ni vainqueur, je m’occupe, ici, comme je le dis ailleurs, de mettre à la disposition des internautes quelques textes d’antan injustement méconnus ou complètement oubliés.

À l’heure où j’écris ces lignes, mon modeste catalogue contient une douzaine de titres et le bilan que j’avais dressé à la fin de l’année dernière montre bien que ce qui me motive n’est pas la reconnaissance, la gloire ou la gratitude [ le bilan est à retrouver ici ].

Le rythme des publications n’est pas soutenu et ne suit pas forcément une logique autre que celle que m’accorde mon temps libre.

Et, mais là on s’en doute, chaque publication nécessite une quantité de travail non négligeable.

Il y a un peu plus d’un an, j’avais annoncé [ ici ] que j’abandonnais le format azw3 propre à Amazon et ses liseuses Kindle, pour des raisons de conversion qui détricotait la mise en page mais également en raison du faible taux de téléchargement de ce format.

De plus, chaque fois que j’ouvrais un de mes eBooks sur un nouveau matériel (tablette android, iPad, Kindle, liseuse, Mac, PC) et/ou à l’aide d’un nouveau logiciel, je constatais des erreurs, tout simplement parce que chaque constructeur, chaque logiciel interprète le code à sa manière et, parfois, impose ses propres réglages.
Les lettrines au début de chaque chapitre, par exemple, n’étaient absolument pas rendues de la même manière, et se superposaient parfois au texte, rendant difficile la lecture des premiers paragraphes.

Si je mets tout ça dans un grand faitout, que je touille, que je mélange, j’en arrive à ceci :
     — Le nombre de téléchargements n’est vraiment pas élevé ;
     — Les formats autre que ePub n’intéressent pas grand monde ;
     — Le codage « universel », c’est pas pour demain ;

Bon, alors, je fais quoi ?
Ben, j’avance, je cherche, je fouille, j’essaie d’améliorer !
Malgré tout !
Parce que c’est dans mon tempérament, parce que je ne sais pas faire autrement.

Je balaie donc une fois de plus tous les arguments liés au nombre de téléchargements et à la « rentabilité » de ma démarche.
Restait l’aspect technique du travail…
Après des mois de lecture d’articles de développeurs, de tâtonnements pour dénicher et appliquer de bonnes pratiques, j’ai enfin mis au point un modèle qui permet une lecture « quasi » universelle et dans les deux mondes (International Digital Publishing Forum et Amazon).

Les eBooks seront désormais proposés aux formats ePub et mobi.

* * *

Et je vous livre ici quelques « trucs ».

Sur Android, téléphone ou tablette, deux logiciels gratuits sortent du lot :
     • Lithium
     • Lea Reader
J’avoue une préférence pour le second, bien plus respectueux du codage, et encore dans une version en devenir, donc susceptible de s’améliorer.
Pour ces deux logiciels, il faudra tout de même ajuster vos préférences (Lea Reader, par exemple, propose par défaut une marge qu’il vaut mieux mettre à zéro.)

Sur Mac, iBooks est désormais entièrement pris en charge, aucun réglage à faire.

Sur PC (mais c’est vrai également sur Mac, puisque c’est basé sur le navigateur Chrome), Readium est lui aussi entièrement pris en charge.

Sur Kindle, il faudra peut-être ajuster la taille de police de caractères et indiquer que vous préférez la police éditeur.

* * *

J‘en profite pour annoncer qu’une nouvelle collection viendra s’ajouter aux quatre existantes (Anthologie, Focus, XIXe siècle et XXe siècle).
Elle s’appellera « Trames » et regroupera des textes qui ne relèvent pas forcément du domaine policier et qui ont pour moi, à différents titres, une importance spéciale.

 

Bonnes lectures et à bientôt sur nos lignes !

 

PS : La conversion des eBooks déjà parus vers le nouveau modèle n’est pas à l’ordre du jour, pour l’instant… Énorme boulot, même si ça ne concerne que dix titres…

 

 

 

 


L’illustration de ce billet est extraite de “Flore coloriée de poche du littoral méditerranéen de Gênes à Barcelone y compris la Corse” – page 138 – Ouvrage mis en ligne par la Biodiversity Heritage Library.

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