Considéré comme le premier roman policier français, « L’Assassinat du Pont-Rouge » date de 1857 et fut d’abord publié en feuilleton dans des revues diverses, avant d’être édité en Belgique par Hetzel, après de profonds remaniements, puis par Calmann-Lévy et Hachette en France.
Louis-Charles Barbara est né à Orléans en 1817. Après avoir fréquenté le collège de sa ville natale, il part à Paris pour poursuivre ses études et, surtout, pour fuir un père tyrannique et violent. Il est un temps, répétiteur au collège de Nantua, puis revient à Paris, pour occuper un poste de précepteur dans une grande famille.
Il ne tarde pas à découvrir les milieux artistiques, se lie avec des peintres, des philosophes, des écrivains, tous fauchés, ils forment le club « des Mousquetaires de la Bohème ». Il se lie d’amitié avec Baudelaire, Champfleury, Nadar, qui resteront à jamais ses amis et s’oriente vers le journalisme et la littérature et pour gagner sa vie, joue du violon dans des petits théâtres. Installé à Orléans, il connaît toujours des difficultés financières, bien qu’il affirme enfin sa situation au sein de journaux différents, éditant bon nombre de feuilletons d’écrivains devenus célèbres.
En 1866, Charles Barbara perd son épouse et sa fille d’une épidémie de fièvre typhoïde, sa santé mentale s’altère gravement et, interné, il se suicide en se défenestrant.
Sources: Wikipedia / Éd. Viviane Hamy
Quant au résumé, voici l’extrait de Wikipedia :
Max apprend que le mari de sa prof de piano, Mme Thillard, a été retrouvé dans la Seine quelque temps plus tôt. Il envoie Mme Thillard chez son ami Clément qui dit se souvenir de la mort de son mari et avoir été garçon de recettes pour Thillard. Rosalie, femme de Clément, meurt. Clément avoue avoir épousé Rosalie à la demande de Thillard qui lui avait fait un enfant puis avoir tué Thillard. Il disparaît avec l’enfant aux États-Unis et meurt en revenant.
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