Alors qu’Émile Gaboriau, avec ses romans d’enquête consacré à Lecoq est le seul, parmi les écrivains de littérature populaire, à explorer méthodiquement la veine nouvelle de ce qu’on ne qualifie pas encore de “policier”, Eugène Chavette, (1827-1902), devient en 1875, date de publication de cette Chambre du crime le premier auteur en France à aborder l’énigme en chambre close, dont les précurseurs du genre semblent être le Double assassinat dans la rue Morgue (1841) d’Edgar Poe et La Pierre de lune (1868) de Wilkie Collins, qui l’intégrèrent partiellement.
Inspiré par une histoire vraie qui se déroula à Paris vers 1840, La Chambre du crime raconte l’histoire d’un couple qui disparaît soudainement d’un appartement dans lequel on ne trouve que des traces de sang. Le juge chargé de l’enquête soupçonne le mari d’avoir tué son épouse, puis de s’être enfui, mais la chambre de la femme est verrouillée de l’intérieur et il n’y a aucune trace du cadavre…
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